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20/09/2008

Les liberaux , les tartuffes de l'histoire.

«Nous sommes à un moment crucial pour l’économie de l’Amérique, a déclaré Bush depuis la Maison Blanche. Etant donnée la précarité de la situation sur les marchés financiers et leur importance vitale pour la vie quotidienne des Américains, l’intervention du gouvernement n’est pas seulement nécessaire, elle est essentielle.» Un revirement complet par rapport aux convictions libérales de son administration.

Un sauvetage de 1000 milliards de dollars

Les peuples élisent de tels hommes politiques, maintenant ils vont payer les milliards de dollars.

Patientez bientôt notre tour, au pays des nuls.

Selon le Wall Street Journal, cela faisait des semaines que le Trésor réfléchissait à une telle solution. Mais il n’osait pas la proposer, de peur que le Congrès soit réticent à socialiser les pertes des banques privées.

Que cachent de telles décisions.

Cela doit être plus dangereux qu'il s'en dit.

Les Etats -Unis voguent au fil de l'eau sans Gouvernail.

Mais voilà que...

Après avoir frôlé le chaos en début de semaine, les Bourses de la planète ont effectué des rebonds historiques. Suivant New York, qui montait de 4 % vendredi soir, Paris s’est envolé de 9,27 %, Londres de 8,84 %, Francfort de 5,56 %. Plus spectaculaire encore, Moscou, fermé les jours précédents, a pris 28,7 % ! De mémoire de trader, on n’avait jamais vu une telle semaine.

Vendredi, Wall Street a été pris d'une nouvelle poussée d'exubérance irrationnelle après la confirmation que la cavalerie, sous la forme de l'État, venait à sa rescousse, et a gagné de nouveau 3%. Les boursicoteurs veulent oublier que le plan de sauvetage doit être encore entériné par le Congrès, et que, comme Bush lui-même l'a reconnu "il comporte des risques".

Les pauv' qui vont payer les impots , ils seront cocus de la finance. Ah,ah,ah,ah,!

Certains représentants et sénateurs craignent une réaction d'une partie de l'électorat populaire contre ce qui peut en effet apparaitre comme une bouée de sauvetage lancée aux nantis. La droite américaine est profondément divisée par la politique pragmatique mise en oeuvre par Paulson et Bernanke, entérinée par Bush, et soutenue pour le moment par les dirigeants démocrates du Congrès, le sénateur Harry Reid et la Speaker de la Chambre, Nancy Pelosi.

Pas d'échappatoire politique, tout le monde semble pour l'intervention.

 

Commentaires

j'ai vu un débat là-dessus avec des économistes qui disaient (pour le peu que j'en ai compris) que les banques d'affaires profitaient de ce système à fond. Plus ils font prendre de risques plus ils engrangent en sachant que l'état insufflera de l'argent frais en bout de chaine. C'était du style une banque fait crédit à taux tres bas ,rassemble tous ses credits sous forme de titres les vend à un autre système bancaire prend 10 % les titres sont à nouveau regroupés sous d'autres formes,les taux augmentent et hop revendus au passage 10% sont ramassés ainsi de suite jusqu'à qu'on ne sache même plus tres bien à quoi cela correspond. Comme c'était à une heure du mat et qu'ils parlaient tous vite c'est tout ce que j'ai capté loll En conclusion ils disaient que l'on avait pensé pendant une vingtaine d'années que la haute finance pouvait s'auto-réguler mais que c'était totalement faux, on n'est pas surpris :o)

Écrit par : Catherine | 21/09/2008

Croire aux vertus de la finance, une couillonnade ;-))
Cela fait une très belle escroquerie à un niveau jamais égalé, je pense. Pauvres peuples...

Écrit par : den | 21/09/2008

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