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22/09/2009

VGE et l'eau de rose. On s'en fout.

C'est bien pour refaire marché mon blog...

J'ai pris le premier article venu.

Et je tombe sur des clowns!

Mais , les histoires d'amour ne font-elles pas marcher le monde?

Clowns? Histoires?

 

 

 

Il fallait la plume et le mordant d'Etienne de Montety, directeur du Figaro littéraire, pour rendre un hommage aussi génial au dernier ouvrage littéraire de Valery Giscard d'Estaing ; un roman à l'eau de rose qui met en scène un président de la République français et une princesse britannique, mariée mais malheureuse.

Valéry Giscard d'Estaing et Lady Di à Versailles en 1994 (France 2)

Jacques-Henri Lambertye et Patricia de Cardiff s'aiment. Etienne de Montety, qui a obtenu des extraits du roman en exclusivité, les dévoile :

« Henri et Patricia - au fil des pages, le formalisme protocolaire laisse place à une tendre familiarité - vont s'aimer dans les nombreux palais nationaux ou royaux que tous les régimes offrent à leurs dirigeants. Leurs nids s'appellent Kensington ou Soucy (qui abrita d'autres amours présidentielles et surtout leur fruit, prénommé Mazarine).

Le château de Rambouillet, que l'auteur décrit avec force détails qui attestent qu'il a de bons souvenirs de l'endroit, occupe une place centrale dans le roman : on sait que lorsqu'il était en fonction, le président Giscard d'Estaing aimait y organiser de grandes chasses. »

La jolie princesse de roman présente tout de même de fortes similitudes avec Lady Di, nous raconte l'unique lecteur de ce roman : épouse délaissée, impliquée dans l'action caritative (mines antipersonnel ! ), multipliant les amants…

Le lecteur n'a évidemment plus qu'une question en tête : Valery Giscard d'Estaing a-t-il entretenu une liaison passionnée avec la princesse de Galles ? Etienne de Montety se la pose aussi :

« Le brio de l'auteur, son habileté dans les descriptions qu'il fait des lieux, des propos et des toilettes sont tels que le récit paraît toucher à la vérité. On y est. Jusqu'à ce qu'il choisisse de s'éloigner du vraisemblable pour plonger dans l'imaginaire.

Il délaisse alors le genre du roman sentimental et s'essaie à la politique fiction. En marge de son amour pour la princesse de Cardiff, on apprend dès les premières pages que le président Lambertye vient d'être réélu. »

Comme l'auteur de cette critique, on se gardera de railler méchamment l'ancien président :

« L'inspection des Finances prémunirait-elle contre la littérature du cœur ? Un siège de droit au Conseil constitutionnel empêcherait-il de rédiger à la fois la Constitution européenne et La Princesse et le Président ? »

Alors, autofiction ou vieux rêve inaccompli ? VGE semble prendre goût à brouiller les pistes avec une très mystérieuse épigraphe : « Promesse tenue ».

Le livre est co-édité par Fallois et XO. La parution de l'ouvrage était prévue le 1er octobre mais pourrait survenir plus tôt, selon nos informations. Même si, de l'aveu des éditeurs, « les épreuves ne sont pas du tout terminées ». Ce qui pourrait expliquer les extraits improbables que Le Figaro met en avant :

« Je me suis levé et j'ai reculé (ma chaise) pour permettre à la princesse de Cardiff de s'asseoir. Elle m'en a remercié d'un de ces regards obliques qui me faisaient ressentir tout son charme. »

« Je l'entends encore le dire en anglais. Ce n'est pas ma mémoire qui me le rappelle, c'est sa voix : “I wish that you love me.” »

En Angleterre, où l'on se passionne toujours pour Diana, l'affaire est prise au sérieux et l'ensemble des médias s'interroge aujourd'hui sur la véracité de ce roman. A commencer par le Times qui soupçonne VGE de vouloir renforcer son image de séducteur. A son âge, c'est trop mignon.

09:39 Publié dans Voyage | Lien permanent | Commentaires (1)