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29/05/2008

MON 68 A MOI.

 

 1968

Bon,je suis un fruit de 68 .
Ni Dieu ni maitre. Dur de lutter contre dieu et ses maitres représentants.
Je ne suis pas un cacique de la politique, je ne suis pas un bcbg, je ne suis pas un cadre qui passe son temps à emmerder la peuplade.
En 68, j'ai vomi mes profs qui nous avaient fait faire le trajet à pied, Crépieux la pape- Lyon place bellecour, aller et retour, un paquet de kms avec en plus notre cartable. Tout cela pour arriver à la fin de la manif à Bellecour, et hop, demi tour... pour rien!
Ceci dit 68 a mis le patronat sur ses gardes et au grenelle ce ne sont pas les syndicats qui ont provoqué une telle augmentation de salaire, mais le patronat, tremblant sur sa base, pour rien, puisque personne ne voulait une insurrection. On l'a appris par la suite!
Ceci dit, 68 a été une bonne année, je suis devenu excellent au ping-pong durant les grèves (vrai).
On berce les gens d'idéalisme et on leur met au plus profond. Voir les cocos les non- cocos , les curaillons et non curaillons,et suite générale.
Personnellement je n'aurai guère emmerdé le monde durant ma carrière sauf mes supérieurs (de classe) et ça dure ,ça dure, ma petite jouissance. Bon il ne faut pas ensuite pleurer les augmentations. Cohérence,cohérence.
Aujourd'hui, j'observe toujours la connerie humaine. C'est OK. Elle marche toujours!

 30 ans après, nous voyons comment nous laissons l'état de la table à nos enfants,  suite de ce pique-nique complètement anesthésié .

Tous ces faux culs de gauche qui empochent les cumuls de mandats politiques et les rénumérations qui vont avec en se signant du Mai 68.

 

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