Projet de loi sur les OGM

L’Assemblée nationale a adopté, en première lecture, et à un courte majorité, le projet de loi sur la culture et la commercialisation des OGM. Les groupes UMP, à l’exception du député François Grosdidier, et du Nouveau centre (NC) ont voté pour (249 voix) ; le groupe de la gauche démocrate et républicaine (GDR) et le groupe socialiste, radical et citoyen (SRC), qui rassemble les communistes et les Verts, ont voté contre (228 voix). Le texte adopté permet la coexistence des cultures OGM, traditionnelles, et biologiques.

Du côté des syndicats agricoles, c’est la discorde. On affiche en effet des mécontentements variés et contradictoires. La FNSEA regrette ainsi l’adoption de l’amendement d’André Chassaigne (PCF), qui vise à protéger les "zones de productions de qualité sans OGM". La Confédération paysanne déplore, à l’inverse, que "la loi OGM n’ait pas tranché clairement sur le principe fondamental du droit et de la liberté de produire et de consommer sans OGM". Elle estime, en outre, que le texte est "trop légalisateur de contamination généralisée", et appelle "au courage politique plus affirmé du gouvernement face à une majorité parlementaire sourde à la demande de la société". Enfin, la Coordination rurale se plaint de ce que "l’obligation d’étiquetage des produits contenant des OGM n’ait pas été retenue, pour garantir réellement à chaque consommateur sa liberté de consommer avec ou sans OGM".

De ce débat parlementaire agité, l’opposition tire, quant à elle, un enseignement pour le moins radical : "le Grenelle de l’environnement est mort".

Si les OGM tuent tous les parasites des plantes,  la mort rodera autour de nous parceque les parasites des parasites mourront et nous suivrons. Alors que chacun devrait s'evertuer à sauver la vie humaine, on nous balance OGMs et autres conneries mercantilesques. La finance...un gros tas de merde!!!!!!

La secrétaire d'Etat à l'Ecologie avait dénoncé dans "Le Monde" le "concours de lâcheté et d'inélégance" entre le président du groupe UMP Jean-François Copé et Jean-Louis Borloo, son ministre de tutelle, dans le débat autour du projet de loi sur les OGM.

"Mme Nathalie Kosciusko-Morizet , mes respects.

L'incident avec Nathalie Kosciusko-Morizet est clos puisqu'elle a présenté ses excuses à Jean-Louis Borloo, à Jean-François Copé et aux membres du groupe UMP", a jugé mercredi soir le Premier ministre François Fillon à l'issue du bureau politique de l'UMP.

Dommage ;-))